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Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Nraug_11

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Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Dsc08613

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hnub 18/09/2010 los mus

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    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem.

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    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Empty Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem.

    Post  koojziagkabzaug 4th December 2011, 3:54 pm



    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem.

    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Colone10

    Colonel Robert JAMBON, yog ib tug Qub peeb zeej Fab Kis tau tuaj nrog Hmoob nyob tau ob peb hlis Nplog teb, thaum Tsov Rog Ees Dos Cis (Indochine) tau muab phom tua nws taub hau tuag rau ntawm tus pej thuam peeb zeej tuag rau Indochine nyob rau Dinan, Fab Kis teb.

    Kev txo nws txoj sia zaum no yog thaum cov Hmoob nrog Fab Kis ua rog, nws pom tias Hmoob yog ib haiv neeg zoo heev thiab siab dawb siab zoo, tau pab cov Fab Kis ntau zaud. Pab thaum Tsov Rog Ntiaj teb Zaum Ob. Nrog npog zais cov Fab Kis thiab coj kev lug kom txhob rau Zim Pees tua. Thiab thaum Tsog Rog Dien Bien Phu, Hmoob kuj tau muab tag nrho Hmoob lub siab, lub zog txoj sia los pab lawv, cawm lawv. Dien Bien Phu tawg, Fab Kis cia li rov qab, muab cov Hmoob tso tseg, nyob lawv txim, raug txom nyem tom qab. Tej no twb ua rau nws tu siab thiab hmov tshua Hmoob heev lawm.

    Tsis tag li txij thaum teb chaws tawg 1975 los, cov Hmoob Cob Fab raug kev txom nyem loj nyob hav zoov hav tsuag, Colonel Robert JAMBON tau hais ntau zaud rau Tseem hwv Fab Kis kom pab saib xyuas cov Hmoob uas raug txom nyem, los lawv tsis nti li. Thaum Jacques Rirac ua Thawj Pwm Tsav, nws kuj tau thov mus kom pab cawm cov Hmoob raug txom nyem hav zoo, tab sis kuj tsis teb dab tsi li, nws tau hais ntxiv rau ntau tus neeg tseem ceeb thiab tus Thawj Pwm tsav Fab Kis lub zwj ceeb no los tsis muaj neeg teb dab tsi rau nws li. Nws tag kev cia siab, nws thiaj li sau tau ib tsab ntawv tseg thiab nws thiaj muab phom tua nws taub hau rau ntawm tus pej thuamnco peeb zeej tuag rau Indochine txiaj ntsim nyob rau Dinan, Fab Kis teb. Nws muaj 86 xyoo.

    Khoom mam li txhais nws cov ntawv kom meej dua.


    Le Colonel Robert JAMBON se suicide pour dénoncer la trahison des autorités françaises

    « Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ma dernière cartouche.
    Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me « faire sauter le caisson » pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n’est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands « média » sans courage et vous, les « collabos » sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule ! »

    Le colonel Robert JAMBON, commandeur de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs, croix de la valeur militaire, chevalier du Million d’éléphants et du Parasol blanc, commandeur de l’Ordre national de Côte-d’Ivoire, est décédé le 27 octobre 2011, à l’âge de 86 ans.
    Il s’est tiré une balle dans la tête devant le monument aux morts indochinois à Dinan (Bretagne).

    Par son geste, il entendait protester contre le silence des dirigeants politiques de France face aux persécutions subies par les Lao et H’mongs, peuples des Hauts Plateaux, suite à leur engagement aux côtés des Français durant la guerre d’Indochine, notamment à Dien Bien Phu. Le colonel Jambon avait combattu plusieurs années avec eux.

    Ci-dessous sa lettre d’adieu.

    MA DERNIERE CARTOUCHE
    ULTIME COMBAT POUR UNE CAUSE ORPHELINE

    Non ! Le LAOS n’était pas une « colonie » comme les autres. Nous ne l’avions pas pris de force: il s’était donné à nous librement à la suite d’une sorte d’attirance réciproque nouée à l’occasion d’événements dramatiques. « A la conquête des coeurs ! » écrivait Auguste PAVIE dont la personnalité attachante avait séduit le vieux Roi Oun KHAM qui avait placé son royaume sous la protection de la France pour échapper à la cruelle tutelle du voisin siamois.

    Non ! Les Laotiens ne sont pas un peuple comme les autres. Leur art de vivre, leur façon d’être heureux malgré, ou peut-être à cause, d’une extrême pauvreté ; leur aménité, leur nonchalance (parfois stigmatisée par leur laborieux voisin vietnamiens, la bouleversante douceur de leurs femmes, la gentillesse de leurs enfants en font un peuple à part dans un monde dominé par la loi du profit. A l’exception notable des H’mongs, victimes depuis 1975 d’un véritable génocide, ce ne sont pas de farouches guerriers mais ils savent, sans se plaindre, mourir au combat et ont le courage de se faire tuer en se portant au secours d’un frère d’armes. C’est ainsi que, le 17 juillet 1950 vers 14 h, près de Ban Saka, le chasseur Ba LAN, mortellement frappé à mes côtés, ne prononce qu’un mot, thièp, pour signaler qu’il est blessé ; il s’éteint, 10 heures plus tard, sans avoir une seule fois crié sa souffrance ! Et lorsque, le 7 juillet 1954, je me débats dans la Nam Hin Boun en crue sous les tirs d’une cinquantaine de Viets, le sergent LIENE qui a déjà traversé la rivière fait demi-tour et se jette è l’eau pour me secourir ; il est tué d’une balle dans la tête à quelques brasses de moi ! Et le lendemain (8 juillet), alors que, blessé, j’étais dans l’incapacité de franchir une barre calcaire de plusieurs centaines de mètres de haut pour rejoindre les miens, de braves paysans lao m’ont littéralement porté par dessus l’obstacle, et cela au péril de leur propre existence !

    Non ! Les Laotiens n’étaient pas des amis comme les autres, ceux qui vous oublient lorsque viennent les épreuves et les dangers : quand les Japonais exécutèrent leur « coup de force » du 9 mars 1945 avec une traîtrise peu en rapport avec les principes du « bushido », il y eut, en de nombreux endroits, et notamment à Thakkek, une véritable chasse à l’homme blanc. Ceux qui étaient pris étaient souvent décapités. Monsieur Henri FRAISSE, Sous-préfet à Mortagne-au-Perche en 1991, se souvient : petit garçon habitant Thakkek avec ses parents, lui et sa famille ont été sauvés par des Laotiens qui, au péril de leur vie, les ont emmenés, cachés et nourris jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Et, dans tout le pays, les Laotiens ont agi de même, au secours des Français menacés.

    C’est dans ce contexte d’amitié partagée que la France, du temps de sa grandeur, à signé, après Dien Bien Phu dont le choix avait été dicté par le souci de protéger le Laos, trois traités garantissant la liberté et l’indépendance du royaume du Million d’Eléphants et du Parasol Blanc. D’abord le Traité de Genève de 1954 mettant fin à notre guerre d’Indochine. Ensuite, les Accords de Genève de 1962 garantissant la neutralité du Laos. Enfin, le Traité de Paris de 1973 pour le respect et la reconnaissance de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Laos. Or ces accords ont été violés, sans réaction notable des signataires, par la République Démocratique du Viet Nam (devenue depuis République Socialiste du Viet Nam) : dès le retrait précipité des Américains fin 1975, d’importantes forces armées nord-vietnamiennes ont envahi le Laos et permis aux maigres effectifs communistes lao de s’emparer du pouvoir par la force lors du « coup d’état » du 2 décembre 1975. Il faut savoir que les effectifs vietnamiens engagés à cette occasion ont été (officiellement) démobilisés sur place et convertis en ouvriers travaillant dans le cadre d’un projet de développement rural financé par les aide internationales. En réalité, ces aides ne font qu’entretenir une armée d’occupation vietnamienne abritée dans la Zone Spéciale Stratégique de Xay Somboun (au sud ouest de Xieng Khouang), véritable Base de regroupement de soldats et cache d’armes lourdes (artillerie et blindés). Ces importantes forces vietnamiennes sont toujours prêtes à intervenir sans délai en cas de soulèvement populaire ou de coup d’état contre le gouvernement actuel, mis en place par Hanoï. C’est d’ailleurs dans cette zone qu’ont eu lieu les répressions les plus féroces contre les résistants H’mongs désespérément accrochés au fameux massif du Phou BIA. En outre, il m’a été confirmé par différentes sources (dont certaines sont implantées au sein même du pseudo Gouvernement Laotien), que le Viet Nam avait procédé, depuis plusieurs années, à une massive colonisation de peuplement en installant au Laos, sur les meilleures terres, 3 millions de vietnamiens communistes bénéficiant d’avantages exceptionnels. De surcroît, on constate une mainmise des vietnamiens sur les différents services artisanaux (coiffeur. menuisier, épicier, boucher etc.) au détriment des Laotiens.

    Lorsque, fin 1975, les Américains se sont « désengagés » du conflit vietnamien, je n’ai pas compris que le Laos allait perdre son indépendance et qu’une inhumaine dictature communiste allait lui être imposée par la force des armes. Nos gouvernants ont feint de croire qu’il s’agissait d’une affaire intérieure laotienne, ce qui les dispensait d’agir dans le cadre de nos engagements. Et lorsque le père Jean-Marie OLLIVIER, oblat de Marie Immaculée, a voulu dénoncer, pour en avoir été témoin, cette ingérence d’une puissance étrangère dans les affaires intérieures d’un état indépendant, on lui a répondu … qu’on « ne voulait pas le savoir » ! J’ai, d’ailleurs, écrit à ce sujet un article contenant le récit détaillé du Père OLLIVIER sous le titre » Les lépreux de SOMSANOUK et le Missionnaire qui en savait trop ».

    Par suite du mutisme complice des autorités françaises, je n’ai appris l’asservissement du Laos qu’en 1999, en lisant le témoignage terrifiant du Colonel Khamphan THAMMAKHANTI, l’un des rares rescapés de ces goulags qui font partie de la « culture » communiste. Ce récit, intitulé « La vérité sur le camp-prison N°01 ou camp de la mort au point 438-745″ m’a été transmis par SAR le Général Tiao SAYAVONG, ancien commandant de la 1ère Région Militaire (Luang Prabang) et demi-frère du roi Sri Savang VATTHANA. Ce Général, que j’avais connu lieutenant à Thakkek en 1954, avait lui-même passé 16 ans en camp de « rééducation ». Quelque temps après avoir témoigné, lui et le Colonel THAMMAKHANTI sont morts des suites des mauvais traitements qu’ils avaient endurés…

    Avec une grande naïveté, j’ai pensé que nos « média » et nos gouvernants n’étaient pas « au courant ». Il m’appartenait donc de dénoncer le crime. Ce que j’ai fait en m’adressant aux grands journaux, aux mouvements de défense des peuples opprimés, aux politiciens, à Mr CHIRAC puis à son épouse, à certaine vedette de la chanson, à Mr KOUCHINER. à Mr MENARD, à Mr d’ORMESSON, à Mr DEVEDJIAN, au candidat puis au Président SARKOZY et à son épouse. Les réponses sont allées du silence méprisant aux justifications minables ou mensongères. Et j’ai fini par comprendre qu’ils étaient tous « au parfum », un parfum de cadavres, et que tous participaient à cette conspiration du silence qui protège les crimes communistes.

    Et puis, au début de l’année 2010, est arrivé l’inacceptable : 4200 H’mongs enfermés depuis des décennies dans un « camp de regroupement » thaïlandais ont été livrés à leurs bourreaux lao-viets afin d’améliorer encore les bonnes relations (commerciales) nouées depuis déjà longtemps entre la République Démocratique Populaire Lao et le Royaume Thaïlandais. Survenant au moment où l’on « commémorait » la sinistre « rafle du Vel. D’Hiv. » commise pour des raisons ethniques sur des effectifs comparables, ce crime (connu avant d’être consommé) aurait dû soulever une énorme vague d’indignation. C’était compter sans le pouvoir discrétionnaire des journalistes de tous bords qui ont littéralement escamoté l’événement. A part deux ou trois brefs communiqués, que personne n’a repris mais qui pourront, plus tard, servir d’alibi, et ce sont toutes les « belles consciences brevetées » qui sont restées muettes, enveloppant dans un linceul de silence les 4.200 H’mongs partis pour leur dermier voyage…

    Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ms dernière cartouche. Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me « faire sauter le caisson » pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n’est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands « média » sans courage et vous, les « collabos » sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule !

    Je demande pardon à tous ceux qui m’aiment pour le chagrin que je vais leur causer.

    Le Colonel Robert JAMBON
    Retraité des Troupes de Marine

    Merci à Elsasser


    http://www.legaulois.info/2011/11/le-colonel-robert-jambon-se-suicide.html

    http://www.contre-info.com/un-colonel-se-suicide-pour-denoncer-la-vilenie-des-autorites-francaises&usg=AFQjCNHquX2USc6TDHRlxIofVSSLIH5Rlg
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    Post  koojziagkabzaug 4th December 2011, 3:55 pm




    A colonel committed suicide to denounce the wickedness of the French authorities


    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Col_ja10

    "After a period of discouragement, I decided to play my last card, or more precisely, to take my last cartridge.
    In my head. In other words, I will "blow the box" to atone for my share of shame and protest against the cowardly indifference of our leaders face the terrible plight of our friends Lao. This is not a suicide but an act of war to rescue our comrades in danger. As to you, rulers without honor, you, the big "media" without courage and you, the "collaborators" without shame, I spit my blood and my contempt for the mouth! "

    Colonel Robert HAM, Commander of the Legion of Honour, Officer of the Order of Merit, the Croix de Guerre theaters outside, cross the military value, Knight of the Million Elephants and White Parasol, Commander of the National Order of Ivory Coast, died October 27, 2011, at the age of 86.
    He shot himself in the head before the Indochinese war memorial in Dinan (Brittany).

    By his actions, he heard silence protest against the political leaders of France to face persecution by the Lao and Hmong peoples of the Highlands, following their engagement with the French during the Indochina war, including Dien Bien Phu. Colonel Ham had fought with them for several years.

    Below is his letter of farewell.

    MY LAST CARTRIDGE
    ULTIMATE FIGHTING FOR A CAUSE ORPHAN

    No! The LAOS was not a "colony" like the others. We did not take by force: he had given to us freely as a result of a mutual attraction kind of tied on the occasion of dramatic events. "To conquer the hearts! "Wrote Auguste Pavie whose engaging personality had seduced the old King Oun Kham who had placed his kingdom under the protection of France to escape the cruel tutelage of neighbor Siamese.

    No! Laos is not like other people. Their lifestyle, their way of being happy in spite, or perhaps because of extreme poverty, their affability, their nonchalance (sometimes stigmatized by their industrious neighbor Vietnam, the overwhelming sweetness of their wives, the kindness of their children are a people apart in a world dominated by the law of profit. With the notable exception of Hmong victims since 1975 a genocide, it is not fierce warriors but they know, without complain, die in battle and have the courage to be killed by rescuing a comrade in arms. Thus, 17 July 1950 to 14 h, near Ban Saka, the hunter Ba LAN, mortally wounded by my side, pronounces a word, Thiep, to indicate that it is injured, he died, 10 hours later, without having once screamed his pain! And when July 7, 1954, I struggle in the Nam Hin Boun swollen under fire of fifty Viets, Sergeant link that has already crossed the river turns around and flows è water to help me and is killed by a shot in the head a few yards of me and the next day (July Cool, while the injured, I was unable to cross a bar limestone hundreds of feet high to reach the mine, brave peasants Lao me literally worn over the obstacle, and that risk their own lives!

    No! The Laotians were not friends like the others, those who forget where you come the trials and dangers: when the Japanese carried out their "coup" of March 9, 1945 with a treacherous little relation to the principles of "bushido "there was, in many places, including Thakkek a real manhunt white. Those who were caught were often beheaded. Henri Fraisse, Assistant Prefect in Mortagne-au-Perche in 1991, recalls: Thakkek boy living with his parents, he and his family were saved by Laotians who risked their lives, took them, hidden and fed until the danger has passed. And across the country, Laos has done the same to the rescue of the French threat.

    In this context of shared friendship that France in the days of his greatness, to sign, after Dien Bien Phu, the choice was dictated by the need to protect Laos, three treaties guaranteeing the freedom and independence the Kingdom of a Million Elephants and White Parasol. First the Geneva Treaty of 1954 ending our war in Indochina. Second, the Geneva Accords of 1962 guaranteeing the neutrality of Laos. Finally, the Treaty of Paris in 1973 for the respect and recognition of the independence, sovereignty and territorial integrity of the Kingdom of Laos. However, these agreements have been violated, without significant reaction of the signatories, the Democratic Republic of Viet Nam (now the Socialist Republic of Viet Nam) at the sudden withdrawal of the Americans late 1975, major North Vietnamese forces invaded Laos and allowed the meager numbers Lao communists to seize power by force during the "coup" of December 2, 1975. You should know that the Vietnamese workforce engaged on this occasion were (officially) demobilized on site and converted to workers employed under a rural development project financed by international aid. In reality, these subsidies do that maintaining an army of occupation Vietnamese housed in the Special Areas Strategic Somboun Xay (southwest of Xieng Khouang), a real base group of soldiers and heavy weapons cache (artillery and armored ). These important Vietnamese forces are always ready to intervene immediately in case of uprising or coup against the government, set up by Hanoi. It is in this area What held the most ferocious repression against Hmong resistance fighters desperately clinging to the famous massif of Phou Bia. In addition, it was confirmed by different sources (some of which are located within the pseudo Lao Government), that Viet Nam had conducted several years, a massive colonization by installing settlement in Laos, the best land, 3 million Vietnamese communists enjoying exceptional advantages. In addition, there is a stranglehold on the various services Vietnamese handicrafts (coiffeur. carpenter, grocer, butcher etc.). To the detriment of Laotians.

    When the end of 1975, Americans have "opted out" of the Vietnam conflict, I did not understand that Laos would lose its independence and an inhuman communist dictatorship would be imposed by force of arms. Our rulers have pretended to believe it was an internal affair of Laos, which dispensed them to act as part of our commitments. And when Father Jean-Marie OLLIVIER, Oblate of Mary Immaculate, wanted to denounce, to have witnessed the interference of a foreign power in the internal affairs of an independent state, he was told that ... " did not know! " I, too, wrote about an article containing a detailed account of the Father OLLIVIER under the title "The leper Somsanouk and Missionary Who Knew Too Much."

    As a result of the French authorities complicit silence, I learned the enslavement of Laos in 1999, reading the testimony of Colonel Khamphan THAMMAKHANTI terrifying, one of the few survivors of the gulags that are part of the "culture "Communist. This story, entitled "The truth about the prison camp No. 01 or the death camp at point 438-745" was sent to me by HRH Tiao SAYAVONG General, former commander of the 1st Military Region (Luang Prabang) and half-brother of King Sri Savang VATTHANA. The General, I had known Thakkek lieutenant in 1954, had himself spent 16 years in camp "rehabilitation". Shortly after testifying, he and Colonel THAMMAKHANTI died as a result of abuse they had suffered ...

    With great naivete, I thought that our "media" and our leaders were not "aware". So it was mine to denounce the crime. What I have done in addressing the major newspapers, defense movements of oppressed people, politicians, to Mr Chirac and his wife, some singing star in Mr KOUCHINER. to Mr. Ménard, Mr Ormesson to Mr DEVEDJIAN, the candidate and the President SARKOZY and his wife. The answers went to the contemptuous silence or misleading justifications pathetic. And I finally understood that they were all "scented" scent of corpses, and all involved in this conspiracy of silence that protects the communist crimes.

    And then, at the beginning of 2010, came the unacceptable: 4200 Hmong trapped for decades in a "camp reunion" Thai were delivered to their executioners lao-viet to further improve the good relations (commercial) tied for a long time between Lao PDR and the United Thais. Occurs when we "commemorate" the sinister "roundup of Vel. D'Hiv. "Committed on ethnic grounds staff comparable, crime (known before consumption) should have raised an enormous wave of indignation. Was reckoning without the discretion of the journalists of all stripes who have literally skipped the event. Apart from two or three short releases, but no one has taken that will later serve as an alibi, and they are all "beautiful minds patented" who remained silent, wrapped in a shroud of silence 4200 H 'mongs dermier parties for their trip ...

    After a period of discouragement, I decided to play my last card, or rather, to draw ms last cartridge. In my head. In other words, I will "blow the box" to atone for my share of shame and protest against the cowardly indifference of our leaders face the terrible plight of our friends Lao. This is not a suicide but an act of war to rescue our comrades in danger. As to you, rulers without honor, you, the big "media" without courage and you, the "collaborators" without shame, I spit my blood and my contempt for the mouth!

    I apologize to all those who love me for the grief I caused them.

    Colonel Robert HAM
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    Thank you to Elsasser
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    Post  koojziagkabzaug 21st December 2011, 1:08 pm



    QHOV CHAW UAS COL. ROBERT JAMBON TUAG.


    Col. Robert Jambon txo nws txoj sia rau lub tsev mlom uas tsa daim txiag zeb sau cov npe peeb zeej uas mus poob rau Indochine (Cob Tsib Qaum Teb). Hnub ntawd, nws tsav nws lub tsheb mus nres ntawm ntug kev, nws thau nws lub rooj zaum daj daj hauv tsheb los zaum hauv plawv tsev mlom. Thaum ntawd muaj ib pab hluas taug kev hla los ze ntawd, nws kuj tos kom cov hluas hla dhau, ces nws thiaj muab phom tua nws tau hauv rau ntawd. Nws sau tau ib tsab ntawv rau hauv nws hnab tshos tias: "Qhov nov tsis yog kuv lam xav txo kuv txoj sia, yog ib lub suab thov hu txog kev pab rau haiv Hmoob uas raug txom nyem vim peb".

    Thaum nws lub ntees, kuj muaj cov Hmoob nyob Rennes thiab ze ntawm nws lub zos Dinan kuj tau mus koom yam tu siab kawg.


    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Pagodo10

    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Col_ro10

    Colonel Robert JAMBON Txo nws sia taj Hmoob txom nyem. Col_ro11


    http://peuplehmong.blogspot.com/2011/11/suicide-du-colonnel-robert-jambon.html
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    Post  koojziagkabzaug 21st December 2011, 1:09 pm




    Hommage Colonel Robert JAMBON (musique et chant: Jinlee)

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    Post  Liajntsuab 27th December 2011, 8:35 pm

    Nyob zoo Koojziagkabzaug,

    Zoo kawg uas koj coj tua tso rau peb tau saib. Col. Jambon no yog peb Hmoob ib tug Cawmseej, peb yuav nco nws tus txiajntsim mus tsis paub tag paub kawg. Kuv xav tias peb tseem tshuav ntau yam yuav tau mus ua kev txhawb nws lub zog thiab nco nws kom tsimnyog nws muab nws txoj siav tu los daws peb Hmoob txoj kev raug luag lwm haivneeg tsimtxom os.

    ua koj tsaug ntau ntau nawb.

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